Franche Comté
La région qui m'accueille depuis maintenant plus de vingt ans est fascinante par bien des côtés. Un franc parlé bien comtois, quelques coutûmes étranges, des lieux hors du commun. Une météo plus que particulière ( on dit qu'en franche comté il y a deux saisons : le 15 aout et l'hiver ).
J'ai donc décidé de soumettre à votre reflexion un lexique sur la Franche Comté. Je ne sais pas qui en est l'auteur et s'il se fait connaitre je veux bien le citer.
A
Accent : source intarissable d’hilarité pour les Franc-Comtois dès lors qu’ils rencontrent un individu qui n’est pas franc-comtois. La réciproque est vraie mais les touristes ont la politesse de ne pas se moquer ouvertement de l’accent Franc Comtois.
Arbois : joli village comtois, désigne aussi une appellation renommée (uniquement en Franche-Comté ) de vin AOC. Les Arboisiens sont fiers (on se demande pourquoi) de leur dicton : l'Arbois, à plus t’en bois, à plus tu vas droit (allez dire ça aux gendarmes si vous avez 2 grammes, et vous verrez le résultat). Arbois est le fief de Henri Maire (qui n'est pas le cousin de Francis Mer) et de Jean-Paul Jeunet (le Grand chef cuisinier de Franche-Comté) et qui n'est pas le frère du réalisateur d'Amélie Poulain (film qui a fait un carton dans les salles bisontines – cf. «de Besançon »).
Averse : désigne le climat comtois en général
Aymé ( Marcel ) : écrivain comtois (enfin né en Franche-Comté, du côté d'un village appelé Chaussin – y'a qu'en Franche-Comté que tu peux trouver des noms de patelin pareil ! ).Chef-d'œuvre : « La Vouivre », objet d'un film avec Lambert Wilson et une superbe actrice à poil tout le long ( y'a au moins ça de bien ).
B
Bâffrer : Manger, en comtois littéraire.
Belfort : ça fait partie de la Franche-Comté, Belfort ?
Besac : abréviation de Besançon, capitale comtoise (si, si, Besançon compte plus de 100 000 habitants).
Beuche : Désigne le ventre d’un franc-comtois, surtout s’il est assez gras. « J’ai trop bâffré de patates, j’ai le beuche tout tendu… »
Bise : vent sibérien qui te gèle les miches à longueur d’année (à côté le mistral est un vent torride).
Boulons : rime avec réveillon du Nouvel An à Montbéliard une année sur deux.
Bouseux : premier adjectif qualificatif qui vient à l’esprit d’un Parisien qui s’est retrouvé par mégarde en Franche-Comté. La bouse de vache est tellement vénérée en Franche Comté qu’un village du Jura en a tiré son nom : Bouzailles
Boutique : commerce rare : 15 dans le Jura, 20 dans le Doubs, 10 à Belfort, 1 en Haute-Saône.
A plus tard pour la suite, j'vé bouaar l'apèrooot vers le Dédé.